Après 35 ans, les membres actuels du conseil d'administration de la KARES sont retournés dans le village de Kantindi, au nord du Togo, où ils avaient fait des recherches en tant qu'étudiants en géographie sociale. Ils étaient curieux de savoir si les conditions de vie de la communauté villageoise s'étaient visiblement améliorées.

 

"C'était une expérience énorme, après toutes ces années, d'être de retour dans le village où nous avions été reçus si chaleureusement pendant nos études. Ce qui nous a frappés, c'est que les femmes n'ont toujours pas de revenu de base durable, alors qu'elles doivent payer les coûts de la nourriture, de l'éducation et des soins de santé. Cela signifie que toute la communauté bénéficie d'un revenu durablement plus élevé pour ces femmes".

 

Une importante source de revenus pour les femmes est la collecte des noix de karité et la transformation de ces noix en beurre de karité.

Ce processus est très exigeant en main-d'œuvre et la qualité du beurre de karité n'est adaptée qu'au marché local, où le prix est bas.

Cela signifie que les femmes doivent travailler très dur pour de faibles revenus.

 

"Sur le marché local, nous avons vu des femmes vendre du beurre de karité brut pour une bouchée de pain, alors que ce produit rapporte beaucoup d'argent sur le marché mondial. Les sociétés de cosmétiques et les fabricants de chocolat en particulier utilisent le beurre de karité comme base pour  leurs produits de luxe".

 

En améliorant le processus de production et la commercialisation du beurre de karité, nous voulons aider les femmes et donc toute la communauté villageoise à obtenir un meilleur revenu. Nous avons créé la Fondation KARES pour collecter des fonds à cette fin.